Blabla dans ma tête #1

J'ai encore trop craqué.

Je suis quelqu'un qui n'a quasiment pas de limites. Quand il s'agit d'acheter, j'ai toujours eu un gros problème. Il me faut tout. Enfin, tout c'est un grand mot. Il m'en faut beaucoup. Beaucoup, beaucoup...beaucoup trop...

Qu'il s'agisse de chaussures, de maquillage, ou de ma dernière lubie, quand je veux quelque chose, je fais tout pour me le procurer rapidement. Ce n'est pas toujours très sage, car bien souvent je n'ai pas le budget pour m'acheter ces choses, ou alors je suis "limite". Mais je m'en fiche, j'achète quand même. Au lieu de mettre de l'argent de côté pour changer de voiture, en cas de pépin, ou pour faire un voyage. J'ai beaucoup de mal à faire ça.

Comme on me le disait souvent quand j'étais vieille ado/jeune adulte : « l'argent te brûle les doigts », ou « tu es un vrai panier percé ! ». Ca a toujours été aussi beaucoup pour faire plaisir aux autres, sans qu'on me demande rien, car je sais que je suis généreuse (on me l'a souvent répété) , quelques fois même « trop » généreuse. Mais ça me fait plaisir de faire plaisir.

Si j'aime beaucoup faire plaisir aux autres, j'aime également me faire plaisir à moi-même (on est bien d'accord que je parle bien d'achats en tous genres et pas d'autre chose), alors je craque souvent pour des « conneries ». Si j'ai vu une affiche, ou un tableau qui m'a plu pour la déco de mon salon (alors que l'affiche ou l'objet à accrocher va rester quelques mois dans un placard), des ustensiles pour la pâtisserie (alors que je ne pâtisse plus tant que ça), des chaussures à talons de 15 cm (que je ne porterai peut-être jamais car 15 cm c'est franchement trop), des palettes de maquillage assez chères mais dont les couleurs sont les plus belles que j'ai jamais vues dans une palette (pour la 54ème fois), et dernièrement ce sont les livres. Evidemment, c'est un peu le sujet ici ; les livres.

Depuis que je me suis mise à regarder des vidéos sur youtube, à suivre des « booktubeuses » sur Instagram ou Twitter, depuis que j'ai tous ces livres dans mon champ de vision, je me suis un peu mise à acheter de manière compulsive. Je me dis « bon allez, ce sont des livres d'occasion, mois de 40 euros pour 17 livres, ça vaut vraiment le coup ». Oui. Sauf que quelques jours plus tard, j'ai encore craqué pour 3 ou 4 histoires et en plus les couvertures des livres en format relié sont juste magnifiques ! Et là, je suis faible. Je n'ai quasiment pas de contrôle sur ce que je fais ensuite.

C'est tellement facile et rapide de passer une commande et de payer avec son smartphone...Trop facile même. Dans la minute, on peut trouver tout ce que l'on souhaite sur Amazon, ou d'autres sites d'ailleurs, et comme on commande énormément, on a souscrit à Amazon Prime : eh bien oui ! Tant qu'à faire ! C'est à dire qu'on ne paie quasiment jamais de frais de port, ce qui encourage beaucoup les achats. Et en plus avec la commande rapide, en deux clics l'opération est validée et payée.

De plus, avec l'argent dépensé ce mois-ci dans les livres, j'aurai vraiment pu faire beaucoup d'autres choses. Et puis je me dis que c'est un plaisir comme un autre de s'acheter des livres, que ce n'est certainement pas plus bête que de dépenser 170 euros par mois dans des cigarettes (ce qui était encore mon cas il y a 5 ans...). Mais il va quand même falloir que j'y aille mollo...car bientôt, c'est d'une nouvelle bibliothèque dont je vais avoir besoin (en fait c'est déjà un peu le cas...)

Je pensais qu'en vieillissant je deviendrais plus raisonnable, que nenni ! C'est même souvent pire. Oui, quand on travaille et qu'on a un peu d'argent sur notre compte, on se dit « c'est bon, je peux me le permettre... ». Quelques rares fois, j'arrive à ne pas valider un panier car à ce moment là j'ai un éclair de lucidité qui passe dans ma tête, en me disant « Vanessa, il ne faut pas abuser non plus... ». Ce qui me sauve surtout, ce sont les wishlist. Enfin, c'est à double tranchant. C'est à dire que j'ai la satisfaction de pouvoir ajouter des choses dans un « panier » ou juste une « liste d'envies »,  et je pourrai les retrouver plus tard quand mon banquier sera rentré de vacances. Du coup, l'impulsivité en moi est un peu calmée, je me sens moins frustrée et j'arrive à passer à autre chose sans avoir rien acheté...
En fait, il faudrait que les journées durent 48h pour pouvoir travailler plus, pour avoir encore plus d'argent à dépenser dans encore plus de livres . Sérieusement.

Ca vous arrive, à vous, d'être pris par la frénésie de l'achat  de livres, ou peut-être même d'autres choses ? N'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour nous expliquer tout ça !