Bien que l'on puisse tout trouver sur Internet de nos jours, j'ai pensé qu'un focus par mois sur un(e) auteur(e) que j'ai lu(e) pouvait être intéressant, car cela vous permettrait de connaître également mon point de vue et de savoir si certains de ses livres ont été des coups de cœurs ou des grosses déceptions pour moi. On ne peut passer à côté de la traditionnelle biographie, rien de très original mais pourtant très intéressant. Ce mois ci-je vous laisse découvrir l'auteure que j'ai choisie :
Mary Higgins Clark, née le
24 décembre
1927
à New York, est
une écrivaine
américaine ;
elle s'est spécialisée dans le roman
policier et le roman de suspense.
Elle
est née dans une famille d'immigrants irlandais
de milieu modeste. Son père meurt d'une attaque quand elle n'a que
10 ans. Sa mère peine alors à l’élever, elle et ses deux frères.
À 15 ans, Mary Higgins Clark entre à l'université
Fordham, dont elle ressort cinq ans plus tard avec un diplôme de
philosophie.
Malgré ses brillantes études, elle s’inscrit rapidement à un
cours de secrétariat pour aider sa famille. Elle travaille de 1946 à
1948 comme assistante dans une agence de publicité, puis devient
hôtesse de l'air de la compagnie Pan
Am de 1949 à 1950.
À
20 ans, elle épouse Warren Clark. Elle suit des cours d'écriture
par correspondance et vend à un magazine sa première nouvelle
Passager
clandestin
en 1956. Quand son mari meurt d'une crise cardiaque en 1964,
la laissant seule avec cinq enfants, elle écrit des scripts pour la
radio de 1965 à 1970 et devient ensuite vice-présidente de Aerial
Communications pendant dix ans. En 1980, elle préside sa propre
société, la D.J. Clark Entreprises.
Dès
1969, elle fait
paraître son premier livre, Le
Roman de George et Martha
(Aspire
to the Heavens),
une biographie romancée de George
Washington destinée à la jeunesse, qui n’a aucun succès, et
dont elle publiera une version refondue en 2000 sous le titre Mount
Vernon Love Story,
en enrichissant la description des relations entre le célèbre homme
politique et son épouse.
En
1975, elle décide
d’essayer un autre genre, le suspense. Son premier roman, La
Maison du guet
(Where
Are the Children?),
le récit d'une mère accusée d'avoir assassiné ses propres
enfants, devient tout de suite un best-seller.
En
1977, elle se fait
découvrir par la France
avec La
Nuit du renard
auquel est décerné le Grand
prix de littérature policière. Les Éditions
Albin Michel inaugurent avec ce roman la collection Spécial
Suspense
qui compte aujourd'hui 22 de ses 26 romans. Le succès accompagne
tous ses titres, même si avec Un
cri dans la nuit
(A
Cry in the Night),
Higgins Clark ne fait que « calquer son intrigue sur celle de
l'excellent Rebecca
de Daphne
du Maurier » (selon certaines sources). En outre, à partir
de son cinquième roman, Le
Démon du passé
(Stillwatch),
elle a recours à « de nombreux ingrédients destinés à faire
palpiter les âmes sensibles : coups de téléphone mystérieux,
maison en flammes, tueurs sadiques, fou mystique en liberté, tendre
romance entre l'héroïne et son sauveur, et bien sûr une bonne dose
de mystère. Pourtant la mayonnaise a un peu de mal à prendre, comme
si les ficelles du métier ne pouvaient que gâcher la sincérité du
récit » (toujours selon certaines sources). En fait,
« l'atmosphère d'angoisse qu'elle excelle à créer devient sa
marque de fabrique, mais peu à peu un côté artificiel, sentimental
et mondain tend fâcheusement à se développer dans son œuvre »
(selon certaines critiques).
En
1986, elle préside
l'International Crime Congress, à New
York, et en 1987,
l'association des Mystery
Writers of America qui lui décerne en 2000
son prestigieux Grand Master Award.
En
1996, elle se marie
avec John J. Conheeney. Ils habitent aujourd'hui à Saddle
River dans le New
Jersey. En 1998,
elle reçoit le prix du Festival
du cinéma américain de Deauville. En France,
elle a vendu plus de 20 millions d'exemplaires en édition d'origine.
En
1999, un sondage
paru dans Le
Monde
la place en deuxième position des auteurs les plus lus par les
jeunes de 12 à 30 ans.
Mary
Higgins Clark apparaît brièvement dans les téléfilms Un
jour de chance
de Penelope
Buitenhuis, où elle joue le rôle de la grand-mère d'une amie
de Nora qu'elle rencontre dans la rue , et de Souviens-toi
de Michael
Switzer , se présentant en caméo lors d'une garden party
comme Mary Clark écrivain, ces téléfilms sont tous les deux des
adaptations de ses romans du même nom.
Pour
retrouver toute la Liste de ses romans et pourquoi pas vous
les procurer, vous pouvez la trouver en cliquant sur le lien ici.
(Source biographie : wikipedia)
Ma note perso :
Mary Higgins Clark. Qui
ne connait pas ce nom ? Même ceux qui ne lisent quasiment pas
n'ont pas pu passer à côté de cette auteure à succès. Déjà,
toute jeune ado que j'étais et aimant beaucoup la lecture, je
subtilisais tous les romans que je voyais passer sous mes yeux. Et
j'ai même commencé à lire du Mary Higgins Clark. Il me semble que
le premier roman que j'ai du lire de cette grande auteure était «
La nuit du renard », mondialement célèbre. Elle m'a tout de
suite plongé dans l'ambiance du roman policier à suspense et dans
ses intrigues bien ficelées. Elle m'a fait aimer ce genre
littéraire, et a ouvert la voie à d'autre explorations.
J'aime les décors
qu'elle plante dans ses descriptions toujours riches en détails, je
n'ai aucun mal à m'imaginer les scènes dans lesquelles elle nous
fait plonger. Je trouve que ses romans se lisent quand même assez
facilement, car il y règne une atmosphère de mystère et de
suspense, sans pour autant que ce soit totalement flippant. Même si
certaines fois on peut trouver que justement l'auteur d'un crime est
trop facile à démasquer, ses romans sont toujours plaisants à lire
et je n'en ai jamais abandonné aucun en cours de route.
De plus, elle est un
véritable modèle et exemple en tant que femme. Une femme qui assume
son ambition et sa réussite.
Elle a vite rejoint le
monde du travail étant une toute jeune adulte, ce qui était assez
rare pour l'époque (fin des années 40). Rappelons que dans ces
décennies (années 50 à 60), la place des femmes n'était pas au
bureau ou à l'usine, mais bien à la maison, à veiller à
l'entretien et à l'éducation des enfants, sans parler de la cuisine
qui était toujours servie à monsieur. Je n'aurai clairement pas
aimé vivre à cette époque... Elle perd son premier compagnon au
bout de 17 ans de vie commune, mais à seulement 37 ans !
Malheureusement, c'est cette tragédie qui va peut-être la pousser à
sortir des sentiers battus et à tout faire pour subvenir aux besoins
de sa famille. Cela devait être difficile sans un homme à ses côté
à l'époque, mais c'est certainement aussi grâce à ça qu'elle a
pu se consacrer autant à sa carrière. Il faut avoir un sacré
courage pour savoir rebondir après ces évènements, surtout qu'elle
a du élever seule ses 5 enfants tout en subvenant à leurs besoins.
Après avoir été vice-présidente d'une société et après avoir
créé la sienne, elle s'est dit : tiens, si je publiais un
roman ? Bon, je pense qu'elle avait murement réfléchi avant de
le faire, qu 'on soit bien d'accord, mais tout de même cette
femme m'épate. Malgré toutes les mauvaises critiques et l'avis de
certains qui pensent que ses intrigues sont cousues de fil blanc,
elle est toujours présente sur le marché du livre, ce qui est un
véritable exploit de nos jours. Sa fille Carol va très certainement
connaître la même longue carrière, car leurs collaborations ont
déjà eu un succès certain et il est clair qu'avec l'héritage de
son nom, elle n'aura pas de mal à rester dans la tête des lecteurs.
Bien sûr, elle a du talent, peut-être l'a-t-elle hérité de sa
mère, qui sait? Bref, Mary Higgins Clark reste pour moi une auteure
incontournable tous genres confondus, et peu peuvent se vanter
d'avoir eu la même carrière. Ci-dessous vous pouvez la voir en pleine séance de dédicace avec sa fille Carol.
Quoi qu'il en soit, je me
suis fixée pour objectif de lire tous les romans de Mary Higgins
Clark, j'ai donc déjà commencé ma collection...Certains livres
feront donc certainement l'objet d'articles ici même !
Titres préférés: La nuit du renard, Un cri dans la nuit, Et nous nous reverrons...(mais je dois encore en découvrir pas mal!)