Focus sur...#2



Bien que l'on puisse tout trouver sur Internet de nos jours, j'ai pensé qu'un focus par mois sur un(e) auteur(e) que j'ai lu(e) pouvait être intéressant, car cela vous permettrait de connaître également mon point de vue et de savoir si certains de ses livres ont été des coups de cœurs ou des grosses déceptions pour moi. On ne peut passer à côté de la traditionnelle biographie, rien de très original mais pourtant très intéressant. Ce mois ci-je vous laisse découvrir l'auteure que j'ai choisie :


Anna Gavalda est une femme de lettres française, née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt.

Elle est la fille d'un père vendeur de systèmes informatiques aux banques et d'une mère créatrice de foulards pour de grandes marques1. Elle est élève d'hypokhâgne au lycée Molière2 en 1990.
En 1992, elle est lauréate de La Plus Belle Lettre d'amour, concours organisé par France Inter3. Professeur de français au collège Nazareth à Voisenon (Seine-et-Marne), elle obtient en 2000 le grand prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part publié par Le Dilettante. Ce livre rencontre un énorme succès avec des traductions en vingt-sept langues et des ventes cumulées à 1 885 000 exemplaires. Les romans qu'elle publie ensuite sont également des succès de librairies : Je l'aimais vendu à 1 259 000 exemplaires et Ensemble, c'est tout à 2 040 000 exemplaires4. Entre 2004 et 2008, l'autrice a ainsi généré plus de 32 millions d'euros de chiffre d'affaires d'après une étude GfK5.
Elle tient une chronique dans le magazine Elle à propos des livres pour enfants et participe au jury du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Elle est mère de deux enfants et vit à Paris.





Œuvre

Troisième roman de la romancière, 35 kilos d’espoir s'adresse à un public jeunesse. Paru chez Bayard jeunesse en octobre 2002, le roman raconte l’histoire de Grégoire, 13 ans, un as du bricolage qui déteste l’école. En 2008, selon le classement annuel de Livres-Hebdo, il s'en est vendu 31 411 exemplaires, se classant ainsi dans le top 50 des meilleures ventes.
Ma vie, un poil plus belle raconte l’histoire de Vincent, un garçon de 13 ans, qui se lie d’amitié avec Jojo, le clochard qui loge sous son abribus et qui a adopté une petite chienne trouvée dans une poubelle.
L'Échappée belle paraît le 4 novembre 2009, un an et demi après La Consolante, vendu à 655 000 exemplaires selon l’éditeur. Ce roman « léger, tendre, drôle » est présenté par l'éditeur d'Anna Gavalda comme « un hommage aux fratries heureuses, aux belles-sœurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune ». À l'origine, L'Échappée belle était une longue nouvelle offerte à 20 000 adhérents de France Loisirs fin 2001. Anna Gavalda a revu, corrigé et augmenté son texte pour en faire un court roman de 162 pages vendu 10  dans un format un peu plus réduit que le format habituel (10x18).
En juin 2010, elle reçoit le prix Tortignole pour L'Echappée belle, prix qui « récompense un livre qui a fait l’objet d’une envahissante médiatisation qui n’a pas paru totalement justifiée au jury6. »
Anna Gavalda est apparue dans les médias africains en mars 2018, comme finaliste de l'édition 2017 des Grands prix des associations littéraires, nominée dans la catégorie Belles-Lettres pour son recueil de nouvelles intitulé Fendre l'armure7.

Réception critique

L'œuvre d'Anna Gavalda bénéficie d'un accueil critique très contrasté.
Dans leur manuel de littérature, Le Jourde & Naulleau, Éric Naulleau et Pierre Jourde écrivent que « le génie de Gavalda consiste à mettre en scène le Français moyen dans tous ses avatars. » Ils soulignent alors, au travers d'une analyse textuelle de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, que l'univers de Gavalda s'apparente « au monde de Oui-Oui », triomphe d'une littérature « guimauve » aux procédés stylistiques et narratifs éculés : narration de la banalité du quotidien, appel à l'expérience du lecteur, mise en place d'incipit in medias res, goût excessif pour les dialogues et absence totale du sens de l'équivoque et de la nuance qui affaiblissent grandement la tension narrative de ses textes8.
Pour Télérama, ces « travers » (tels qu'ils sont désignés par Jourde et Naulleau) auraient fait d'Anna Gavalda une « romancière et nouvelliste qui occupe indéniablement une place à part dans le paysage, ayant su comme nul autre auteur nouer avec ses lecteurs une relation durable de complicité9 ».
Le magazine de critique Krinein écrit : « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part se lit facilement, et l'on est loin de passer un mauvais moment en compagnie de ces personnages à la personnalité bien marquée. Pourtant, après avoir refermé le livre, difficile de ne pas céder à la déception : pourquoi mettre un tel style au service de récits parfois tellement vains, presque creux, alors que la plume de l'auteur peut se montrer autrement plus acérée et pleine de verve10 ? »

Ouvrages

Recueils de nouvelles

Rééd. Carrières-sur-Seine : À vue d'œil, 2000, 338 p. (ISBN 2-912632-60-9) ; J'ai lu n° 5933, 2007, 156 p. (ISBN 978-2-290-31178-3) ; Paris : Éd. de la Seine, coll. "Succès du livre", 2007, 217 p. (ISBN 978-2-7382-1602-1)
Rééd. avec Billie sorti en 2013, sous le titre Des vies en mieux : Billie, Mathilde et Yann, J'ai lu n° 11142, 2015, 441 p. (ISBN 978-2-290-11501-5) ; J'ai lu, 2015, 441 p. (ISBN 978-2-290-13622-5)
  • Fendre l'armure (recueil de sept nouvelles). Paris : le Dilettante, 2017, 284 p. (ISBN 978-2-84263-913-6)
Rééd. Le Mans : Libra diffusio, coll. "Corps 16", 2018, 240 p. (ISBN 978-2-84492-926-6)

Romans

Rééd. le Dilettante, 2009, 164 p. (ISBN 978-2-84263-184-0) ; France loisirs, 2010, 159 p. (ISBN 978-2-298-03099-0) ; Le Mans : Libra diffusio, 2010, 119 p. (ISBN 978-2-84492-425-4) ; Paris : le Dilettante, 2012, 214 p. (ISBN 978-2-84263-756-9) ; J'ai lu n° 9841, 2012, 125 p. (ISBN 978-2-290-04099-7)
Rééd. Carrières-sur-Seine : À vue d'œil, 2002, 332 p. (ISBN 2-84666-067-0) ; J'ai lu n° 6243, 2003, 156 p. (ISBN 978-2-290-33071-5)
Rééd. Carrières-sur-Seine : À vue d'œil, 2005, 2 vol. (ISBN 2-84666-267-3) & (ISBN 2-84666-268-1) ; J'ai lu n° 8252, 2006, 573 p. (ISBN 2-290-35613-1) & (ISBN 2-290-34371-4)
Rééd. France loisirs, 2008, 636 p. (ISBN 978-2-29801521-8) ; Le Mans : Libra diffusio, 2008, 580 p. (ISBN 978-2-84492-365-3) ; Paris : Succès du livre, 2008, 895 p. (ISBN 978-2-7382-2348-7) ; J'ai lu n° 9115, 2010, 634 p. (ISBN 978-2-290-01428-8)
Le Mans : Libra diffusio, 2014, 258 p. (ISBN 978-2-84492-670-8). Rééd. avec La Vie en mieux sorti en 2014, sous le titre Des vies en mieux : Billie, Mathilde et Yann, J'ai lu n° 11142, 2015, 441 p. (ISBN 978-2-290-11501-5) ; J'ai lu, 2015, 441 p. (ISBN 978-2-290-13622-5)

La source de sa biographie provient de Wikipédia, d'ailleurs si vous cliquez sur les liens de certains mots dans sa bio, ils vous redirigeront vers des articles de Wikipédia.

https://livre.fnac.com/a1670371/Anna-Gavalda-Ensemble-c-est-tout



Mon avis :



Anna Gavalda est une auteure que je connaissais de nom, car on a beaucoup parlé d'elle quand elle a sorti ses livres, bien qu'en ce temps là je m'intéressais beaucoup moins à la lecture que maintenant. Un jour j'ai vu son livre Ensemble c'est tout dans la bibliothèque de ma sœur, et je l'ai acheté. J'ai attendu pas mal d'années avant de le lire, et quel dommage. J'ai adoré ce livre (voir ma chronique ici) et je pense lire d'autres titres prochainement. Certes, son style est simple, ce n'est pas le style d'écriture « classique » à la Zola, Proust, Voltaire et tant d'autres, mais les faits sont là : ses romans se vendent comme des petits pains. Pourquoi ?
Parce que de temps en temps, le lecteur aime bien lire quelque chose sans avoir à réfléchir ou à se poser mille questions pour comprendre où a voulu en venir l'auteur, et qu'un livre qui se lit tout seul, ça fait du bien. Personne ne vous a jamais obligé à écouter de la musique classique si vous détestez ça, et personne ne vous forcera non plus à regarder des films de Pedro Almodovar si vous n'aimez pas son travail. Et bien pour la lecture, c'est pareil, non mais !;)
Le fait qu'elle parle souvent du quotidien des gens, de leur vie toute simple, des émotions qu'ils ressentent, des rencontres qu'ils font, des petites victoires de la vie quotidienne : c'est ça aussi la vie. Si vous souhaitez uniquement lire des choses complexes ou dans un style très différent, que vous aimiez les mangas ou alors la fantasy, pas de problème, je ne suis pas là pour vous convaincre de lire Anna Gavalda...Je dis simplement que quelque fois lire des choses qui se rapprochent de notre quotidien peut-être intéressant.

Pour moi, elle est dans le même cas de figure que Musso ou Lévy, c'est à dire qu'elle a autant de détracteurs que d'admirateurs. Comme on dit, il faut de tout pour faire un monde. L'ayant déjà dit dans mon précédent article (petit coup de gueule), je trouve ça vraiment nul de juger un auteur (et par conséquent ses lecteurs) par son style « peu conventionnel » ou pour certains « banal » (toujours selon les dires des détracteurs). Il ne faut pas avoir honte de ce qu'on lit, car il n'y a pas de honte à avoir, et le fait de juger de la légitimité d'un auteur est aberrant. Je crois qu'il y a de la place pour tout le monde dans le monde de la littérature, tout comme dans le monde de la musique, de la mode, de l'art en général. Cela reviendrait à dénigrer à peu près tout ce qui ne nous touche pas ou tout ce qu'on aime pas. 

Mais nous, moi : « nous » ne sommes pas la majorité des gens (quelques fois si, peut-être) et pour ma part, on m'a toujours appris à ne pas dire : c'est pas bon ou c'est nul mais plutôt : je n'aime pas, ou ce n'est pas à mon goût. Ca s'appelle juste le respect je crois...Je vais arrêter là ma « gueulante » car après vous allez croire que je râle tout le temps (ce n'est pas forcément faux...)

Petit point concernant Ensemble c'est tout : j'ai regardé l'adaptation en film, avec Guillaume Canet et Audrey Tautou, et j'ai détesté ! Il s'agit pourtant de la même histoire. Je n'ai pas aimé les choix artistiques du réalisateur (sauf le fait d'avoir développé le personnage de Philibert), car je trouve qu'il est passé à côté de beaucoup trop de choses. Il manque des personnages essentiels qu'on trouve dans le livre, l'histoire se déroule trop vite à mon goût, les personnages sont beaucoup moins attachants...et les acteurs ne m'ont pas particulièrement émue (contrairement aux personnages du roman). J'ai donc été super déçue, j'ai perdu plus d'une heure trente à regarder ce film alors que j'aurai pu commencer un autre roman d'Anna Gavalda par exemple. Je dis bien que je n'ai pas aimé, et non que c'était nul, par respect pour le réalisateur, les acteurs et tous ceux qui ont apprécié le film. Mais selon moi les adaptation sont rarement aussi bien ou mieux que les romans.

Toujours est-il qu'Anna Gavalda, je suis très contente de l'avoir découverte, et même si je sais très peu de choses sur sa vie, le simple fait qu'elle me fasse voyager et ressentir des émotions très différentes est pour moi déjà énorme. Que l'on aime ou pas, on ne peut pas rester indifférent à ses romans.

Et vous, avez-vous déjà lu un de ses romans? Qu'en avez vous pensé?


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